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Au même titre que tous les végétaux, la pelouse et le gazon ont besoin d’entretien. Pour garder un beau tapis vert, la tonte, la fertilisation ou l’aération du sol font partie des étapes incontournables. Voici comment entretenir votre pelouse en 5 conseils !

Soigner la tonte et le désherbage

Pour éviter que la pelouse n’étouffe, il faut tondre les herbacées. Tâche la plus courante pour le gazon, la tonte se fait 15 à 30 fois par an en moyenne. Ce chiffre peut varier selon l’usage du terrain, le climat et la variété plantée. Tondre la pelouse permet d’obtenir un rendu soigné mais aussi de lutter contre les mauvaises herbes coupées en même temps que la pelouse par la tondeuse.

Pour éviter au maximum l’expansion des mauvaises herbes, le désherbage est très bénéfique. Naturellement implantés sur votre pelouse, ces végétaux doivent être enlevés. Trois méthodes existent :

  • le désherbage manuel avec des gants et un couteau désherbeur ;
  • le désherbage thermique, consistant à brûler les mauvaises herbes pour les affaiblir ;
  • le désherbage chimique à l’aide d’un herbicide.

L’arrosage de la pelouse est également incontournable pour laisser les herbacées s’épanouir notamment hors des saisons pluvieuses.

Fertiliser, scarifier et aérer le sol pour une plus belle pelouse

La fertilisation est un geste plus rare dans l’entretien du gazon. Pourtant, l’apport d’éléments nutritifs aux herbes du gazon permet d’éviter l’appauvrissement du sol et l’effet « jauni » des brins d’herbe.

Autre étape bénéfique à la pelouse : la scarification. Elle consiste à retirer le feutrage, c’est-à-dire les résidus de végétaux agglutinés en surface. En s’accumulant, le feutrage réduit l’absorption de la pluie dans le sol et l’apport en minéraux pour les herbacées mais favorise aussi la formation de mousse. Pour scarifier le terrain, il suffit d’utiliser un râteau ou un scarificateur à l’automne ou au printemps.

L’aération de la pelouse, quant à elle, permet de décompacter un sol démesurément tassé. Afin d’aérer le sol, on va retirer des « carottes » de terre pour oxygéner les racines, notamment si la terre est argileuse.

Minimiser les effets de la sécheresse en ayant les bons réflexes

Une herbe plus haute (7-8cm) résistera davantage à la sécheresse. Les racines puisent en profondeur, d’où l’importance d’arroser généreusement et peu souvent. Le goutte à goutte est donc à bannir pour la pelouse.

Certains mélanges de graines spéciaux permettent aussi d’avoir une pelouse qui, de base, comporte au moins 50% d’une variété est résistante à la sécheresse. C’est le cas de la fétuque élevée, ovine durette ou demi-traçante rouge.

Procéder au roulage du gazon dès les gelées terminées

Avec un rouleau, vous devrez aplatir le terrain afin de tasser le sol. Le roulage permet de faire disparaître les poches d’air formées par les gelées qui font gonfler et dégonfler la terre. Lorsqu’il est réalisé en automne, le roulage permet de rechausser les brins d’herbe en passe de s’arracher.

A la manière du paillage pour le potager, le roulage permet de préserver la santé du sol et sa fertilité.

Savoir reconnaître les maladies du gazon

Les taupes, les mousses et les mauvaises herbes sont les ennemis du gazon les plus réputés. Mais nos pelouses sont aussi sujettes à certaines maladies :

  • le fil rouge reconnaissable à l‘apparition de petits fils rouges visibles et de dessèchements ;
  • la fusariose froide, identifiable par des tâches jaunes brunâtres et une moisissure de couleur blanc rosé ;
  • la rouille et ses ponctuations jaune orangées qui dessèchent le gazon ;
  • l’oïdium touchant les fétuques ainsi que le pâturin, il s’exprime à travers des laques blanchâtres qui forment des dépôts poudreux.

A savoir :

en règle générale, les graminées sont plus résistantes à ces maladies que les gazons de sport et d’agrément. Également, les pelouses très rases sont plus sujettes aux maladies.